• J'avais très mal au dos.

    Il etait coincé a vrai dire, et cela me donnait de très gros maux de tête.

    Deux semaines que cela durait. En plus des autres petits ennuis quotidien, un stress que je n'assume pas ( après tout est-ce que j'ai le droit de redouter de foirer un concours que je ne mériterais meme pas de passer...).Donc tout un tas d'angoisse, que je n'arrivais pas a faire ressortir. Moi qui ai toujours crier, taper, pleurer pour exorciser le mal quand il etait la, n'avait comme seul syndrome visible que deux rides frontales, formées par mes sourcils froncés.

    Et puis un soir je suis rentrée, fiere de ma BA de la journée. Mais au lieu de me remercier, on m'a fait chier, et lorsque je me suis retrouvée seule, 5min plus tard, je me suis rendu compte que je pouvais de nouveau crier toute ma rage. J'ai crié telment fort que j'ai senti un truc se bloquer au niveau de mon sternum ( je suis nulle en anatomie).

    Voila depuis mon dos est debloqué.

    J'ai pensé au cri de munch, mais ce n'est pas le meme que le mien. Le mien etait plein de rage, de colere, c'etait celui d'un animal en cage qui ne suporte plus son oisiveté, qui a besoin de se battre. Celui de Munch, c'est le cri d'une detresse sans nom, c'est un cri silencieu, qui vous laisse étalé sur le parquet. Parfois il me fait peur, c'est comme si en ce moment j'avancais sur le ponton, et que je voyais bien qu'à un moment ou à un autre je deviendrais ce personage.


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  • Un jour, vous avez dit qu'être Dieu ce devait être l'enfer. Tout l'espoir, tout l'amour de l'humanité accrochés aux plis de votre robe, quel poids! Un peu d'indifférence, s'il vous plaît, un peu d'air!

    J'avais ris comme d'une plaisanterie. Je comprends maintenant à quel point vous étiez sincere...

    Ah! On est toujours en faute, ou parce qu'on n'aime pas assez, ou parce qu'on aime trop.

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